L’UE dévoile son premier code de conduite pour l’IA générale : ce qui attend les géants de l’intelligence artificielle
L’Union Européenne vient de franchir une étape majeure dans la régulation de l’IA en publiant la première version de son code de pratique pour les modèles d’IA généralistes. Un document de 36 pages qui promet de faire transpirer OpenAI, Google et consorts ! Décryptons ensemble ce qui attend les mastodontes de l’intelligence artificielle.
Les grandes lignes du code de conduite européen
Le code de conduite s’appliquera aux fournisseurs de modèles d’IA généralistes (GPAI) comme OpenAI (ChatGPT), Google (Gemini), Meta (Llama) ou encore Anthropic (Claude). Ces acteurs devront se conformer à ces règles s’ils veulent opérer en Europe.
Calendrier de mise en œuvre
- 1er août 2025 : Entrée en vigueur des exigences de transparence
- 1er août 2027 : Application des règles pour les IA « à risque systémique »
Qu’est-ce qu’une IA à risque systémique ?
Il s’agit des modèles entraînés avec une puissance de calcul supérieure à 10^25 FLOPs. En d’autres termes, les très gros modèles qui pourraient avoir un impact significatif sur la société.
Les principales exigences du code
Transparence et droits d’auteur
Les entreprises devront fournir des informations détaillées sur :
- Les sources de données utilisées pour l’entraînement
- Les autorisations d’utilisation des contenus protégés
- Les web crawlers employés pour la collecte de données
Gestion des risques systémiques
Le code identifie plusieurs types de risques à surveiller :
- Risques de cybersécurité
- Risques de manipulation et désinformation
- Discrimination à grande échelle
- Perte de contrôle des modèles
FAQ
Qui est concerné par ce code ?
Principalement les grands fournisseurs d’IA généraliste comme OpenAI, Google, Meta et Anthropic.
Les sanctions sont-elles déjà définies ?
Le code est encore en phase de consultation jusqu’au 28 novembre 2024. Les sanctions seront précisées ultérieurement.
Impact sur les startups
Le code prévoit une application « proportionnée » pour les PME et startups, avec des mesures adaptées à leurs ressources.
Conclusion
Cette première version du code de conduite européen pour l’IA marque un tournant décisif dans la régulation du secteur. Si certains points restent à préciser, notamment concernant les sanctions, le message est clair : l’Europe entend encadrer fermement le développement de l’IA généraliste sur son territoire.
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